vendredi 28 janvier 2011

Le quotidien, vous connaissez ?


Ma formation artistique s’est surtout développée lors de mes études en Arts Plastiques au cégep Lionel-Groulx ainsi qu’à l’Université Concordia lors du baccalauréat en Studio Arts, avant mon entrée dans le programme en Arts Visuels et Médiatiques dans le profil Enseignement à l’UQAM. Ma démarche artistique a beaucoup évolué au cours de ces quatre années intensives de création, explorant à la fois le dessin, la peinture acrylique, la sculpture, la céramique, la vidéo ainsi que la photographie numérique et argentique. J’ai développé des intérêts marqués pour certains de ces médiums, sans toutefois y trouver une voie matrice ou un sens commun. Vers la fin de ma deuxième année de formation à Concordia, j’ai réalisé une œuvre marquante, «La scène», qui a résolu plusieurs enjeux essentiels de mes intérêts artistiques. Cette création rejoint trois médiums avec lesquels j’aime traduire ma recherche artistique, soit la photographie numérique, la céramique et la peinture acrylique.  Cette expérience esthétique a toujours des répercussions importantes sur ma démarche de création et symbolise une balise essentielle à mon développement artistique personnel.
Ma pratique artistique se développe autour d’un intérêt persistant pour la lumière et son parcours à travers diverses formes sculpturales. Tant dans mes créations bidimensionnelles que mes réalisations tridimensionnelles, je cherche à représenter le dynamisme de la texture et de la lumière dans les éléments du quotidien. La reproduction d’objets usuels, de comportements routiniers ou de lieux communs sous de nouvelles formes et par le biais de différents matériaux nous permet de redécouvrir nos habitudes sous un regard renouvelé. En m’appropriant mon environnement, j’en perçois les différentes facettes et exprime leur sensibilité.
J’aspire à ce que mon art soit accessible à chacun tout en étant centré sur la réalité que je côtoie. En observant mes réalisations, le spectateur a bien souvent une impression de déjà-vu sans pouvoir véritablement repérer l’origine de cette réaction. Que ce soit la ville peinte sous les traits de blocs de céramiques colorés et maladroits, le mouvement des pigeons traduits par des sculptures tremblantes tenues en équilibre au sol ou encore l’isolement des citoyens brisé par de courtes interventions performatives photographiées, mes propositions artistiques dégagent la poésie qui s’efface dans le quotidien.

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